Régression en âge, vies antérieures, réempreinte émotionnelle
Autant de voyages hypnotiques dans le temps qui changent la vie.
Un réempreinte émotionnelle, une régression en âge ou en vie, nous permet de sortir d’une situation problème (d’ordre émotionnel, comportemental, identitaire), dans laquelle nous nous sentons coincé, et pour laquelle il ne semble pas exister de solutions dans l’espace-temps dans lequel nous évoluons.
Il s’agit de changer de cadre de référence pour d’aller « corriger le tir » dans un autre contexte, choisir d’en rapporter de nouvelles ressources, des aptitudes faciles à intégrer dans notre vie, afin d’avancer plus en confiance.
En gros : on va chercher (ou créer) ce dont on a besoin, puis on se l’offre.
Le « secret » d’une réempreinte émotionnelle efficace, c’est de garder à l’esprit que c’est cela qu’elle doit permettre. Retourner dans le passé, en hypnose, a pour but de pouvoir réparer ses blessures du passé. On améliore ainsi son présent de manière concrète.
Comment réparer ses blessures du passé grâce à l’hypnose ?
Commençons par identifier ce qu’il ne faut pas faire, car c’est une erreur assez classique, et quand vous ne la ferez plus, vous obtiendrez des résultats beaucoup plus rapidement, que ce soit en autohypnose ou lorsque vous vous faites accompagner (si votre thérapeute omet de vous apporter ces précisions, vous le saurez). J’imagine que si vous vous orientez vers les thérapies brèves, c’est que vous avez envie les choses évoluent vite, sans passer des années à vous poser mille questions.
L’erreur qui peut vous faire perdre du temps dans le changement souhaité, est de chercher à vous donner raison lorsque vous souffrez, ou de justifier votre « mal agir » par votre expérience malheureuse ! Cela ne répare rien, qui plus est, c’est une erreur qui alimente votre statut de victime plus qu’elle ne vous permet de reprendre le contrôle de vos émotions et de votre vie. Sachez également que rester dans la plainte d’un problème a de grande chance de créer la croyance que le problème est plus gros qu’il n’y paraît, voire vous persuader qu’il est impossible à résoudre (« quoi que j’essaie, rien ne fonctionne »). Il est aisé de s’accoutumer au mal être. Vous vous trompez en vous racontant que vous n’y pouvez rien changer.
Vous ne devez pas aller chercher la raison pour laquelle la situation est comme elle est ! L’hypnose ne cherche pas à faire appel à la raison. Elle ne cherche pas à comprendre pourquoi vous êtes coincé, elle cherche à vous apporter des solutions, des moyens, et à vous montrer comment vous pouvez être libre.
Pour qu’un retour en arrière, en quête de solution, soit efficace, vous devez :
- prendre conscience de ce qui vous a manqué,
- réaliser ce que vous avez, ou ce que voulez et pouvez créer dès aujourd’hui,
- choisir d’agir et de vous offrir ce dont vous avez besoin !
Quand vous comprenez ce qui vous fait souffrir, sachez que ce n’est que le point de départ de votre cheminement personnel. C’est à partir de là que vous devez prendre des décisions, pour aller vers ce que vous désirez. C’est en cela que le praticien en thérapie brève vous accompagne. La recherche de ce qui vous blesse (de ce qui vous bloque) permet de savoir de quoi on parle et d’identifier ce que vous souhaitez faire évoluer, mais l’évolution est ce qui se passe ensuite, et il n’y a aucun intérêt à rester explorer le sujet du blocage, cela ne fera que le renforcer ou se maintenir.
Obtenir ce que vous voulez n’est pas nécessairement long, parfois il suffit de faire un tout petit pas. Malheureusement, certaines personnes arrêtent d’avancer au moment ou elles peuvent justifier leur souffrance : vous arrêter à la compréhension de ce qui vous bloque ne vous permettra souvent que d’accepter votre sort, ou de vous trouver des excuses pour rester comme vous êtes, même si cela vous déplaît. Un thérapeute solide vous donnera envie de résoudre vos problèmes plutôt que de les accepter, et si la phase d’acceptation est essentielle (par exemple pour qu’une victime se déculpabilise de ce qu’elle a vécu), elle n’est pas faite pour durer. Elle est votre raison de bouger, alors trouvez comment bouger et allez-y ! Faites-vous aider si besoin.
Toutes les méthodes qui consistent à voyager dans le passé pour réparer ses blessures du passé : la régression en âge, les constellations familiales, la reconnexion avec son enfant intérieur, les voyages dans des vies antérieures ont pour but d’apporter de nouvelles ressources, de nouveaux regards et des solutions à un problème présent. Ce qui nous intéresse dans les thérapies brèves, c’est toujours le présent. C’est pour cela qu’elles font bouger les choses rapidement, dans le présent, et qu’elles nous redonnent du contrôle sur notre vie de chaque instant.
Il s’agit de prendre conscience d’un manque et, sensiblement en même temps, de réaliser que la ressource nécessaire pour combler ce manque est là. Qu’elle existe bel et bien, en nous.
Sachez que nous pouvons toujours utiliser la ressource d’un contexte pour l’apporter à un autre contexte dans lequel elle sera utile. Par exemple : j’ai peur de parler devant des inconnus, mais je m’exprime très bien dans les réunions de famille >> je peux donc apprendre à m’exprimer très bien devant des inconnus. Cela peut se faire très rapidement. J’en témoigne pour l’avoir vécu. Avec la désactivation d’ancre, il m’a fallu quelques minutes !
C’est un peu de la même manière que nous pouvons utiliser une ressource actuelle pour l’amener au passé : par exemple pour donner à l’enfant que l’on était l’attention dont il avait besoin, afin qu’il puisse s’autoriser à faire entendre ce qui était important pour lui. Et faisant grandir cela en nous, nous pourrons nous permettre de dire ce que nous voulons, ou nous défendre objectivement contre une injustice, avoir des relations plus équilibrées avec son conjoint, ses collaborateurs, sa famille …
Nous pouvons également utiliser une ressource du passé pour l’amener au présent : par exemple pour retrouver un peu d’insouciance, recommencer à mettre de l’amusement dans ses actions, mieux apprécier de jouer avec ses enfants …
Dans le cas d’une régression, puisqu’il s’agit ici de réparer ses blessures du passé, nous pouvons prendre les ressources que nous avons acquises aujourd’hui pour les apporter aux diverses versions de nous que nous avons été, et qui en auraient eu besoin ; car si elles l’avaient eu, nous ne serions probablement pas coincé dans le problème que l’on peine à résoudre aujourd’hui.
C’est à cela que ça sert, de voyager dans le temps en hypnose. C’est comme cela que la régression en âge permet des transformations rapides (parfois instantanées) et durables.
Un dernier exemple : « j’ai manqué d’amour dans mon enfance ; mais je sais aimer aujourd’hui ». La ressource « aimer », telle que j’en aurais eu besoin, existe dans ma vie d’aujourd’hui (même si j’ai du la créer moi même). Je le sais car j’aime mes enfants comme j’aurais aimé être aimé, j’aime mon amoureux comme j’aimerais être aimé de lui, j’aime mes amis, j’aime mon animal de compagnie, j’ai énormément d’amour à donner. Certaines personnes ont même parfois l’impression d’en avoir trop. Alors je retourne voir l’enfant que j’étais et je lui offre L’AMOUR !
C’est pour cela que l’on retourne voir son enfant intérieur ; pour observer ce qui lui a manqué et le lui offrir. Il peut s’agir d’amour, de sécurité, de stabilité, de confiance, de paroles rassurantes, de cadre, de jeux, d’encouragements, d’explications, de tendresses, de câlins ou autre … pour chacun, c’est différent ! Je termine le processus de transformation en m’associant à cet enfant, et deviens alors cet enfant là, qui a grandi riche de ce que je viens de lui apporter. Et ce faisant, je ne manque plus de ce que je viens de m’offrir. On ne change pas le passé, on change ce qui grandit en nous à partir d’un belle histoire. On devient son super héro.
En reconnaissant le manque et en découvrant (en nous) où se trouve le plein de ce qui a manqué, on prend conscience de sa capacité à créer des ressources, à remplir les vides, à réparer les failles, et on gagne confiance en soi et sa capacité à changer de vie, quand on le décide.
On redevient responsable de soi. On devient donc libre, et autonome dans son épanouissement.
Vous l’aurez compris, explorer son histoire ne doit pas servir à se trouver une bonne raison qui justifie que l’on souffre aujourd’hui. Il faut éviter le piège classique du : « plus ça change plus c’est la même chose » ; « j’ai beau tout faire, je suis condamnée à mon sort car le problème revient sans cesse » ! Il faut éviter de devenir victime de soi-même en se racontant ses peines. On les a vécu ! On mérite de passer à autre chose désormais.
Les blessures doivent être apaisées, nous ne devons plus avoir peur de les regarder, ni nous effrayer des émotions qu’elles génèrent. Nos émotions sont notre vérité, elles viennent nous montrer qu’il faut agir (émotion vient du latin et signifie « mettre en mouvement »). Les émotions générées par un passé empreint de souffrance demandent à être accueillies et accompagnées à évoluer. Si vous les ignorez, vous vous perdez.
Le non jugement, que la méthode Sedona vous apprend à développer, est essentiel pour tout processus de guérison. Tant que la blessure est ouverte, le problème n’est pas résolu.
Le constat d’une blessure qui a provoqué le comportement que l’on veut changer (un excès de timidité, des angoisses, des peurs, une émotion envahissante …), et la prise de conscience de la raison pour laquelle on est blessé, ne répare rien. Je vous rappelle que cette prise de conscience n’est qu’une étape du processus qui permet de commencer le travail thérapeutique.
« Ceux qui réussissent trouvent des moyens, les autres trouvent des excuses »
Ce qui nous conduit où on est, ce sont les choix que l’on fait, à chaque instant !
A chaque instant, il faut savoir que l’on est où on est, mais que l’on pourrait tout aussi bien être pas à côté, ou même complètement ailleurs. A chaque instant, il faut savoir que nous pouvons réagir comme nous réagissons, mais que nous pourrions réagir tout autrement, et que d’autres personnes réagiraient probablement tout autrement.
Il n’y a pas de jugement à porter dessus, le jugement nous emprisonne. Cela nous indique simplement que nous avons beaucoup de choix.
Faire une réempreinte émotionnelle ou une régression pour apporter au Soi passé ce qui lui a manqué (ce qui nous a manqué) permet d’intégrer en profondeur qu’on a le choix à présent ; on peut changer les choses, par notre simple existence et par le regard que l’on porte sur soi et sur le monde. On ne change pas l’histoire et les faits ; on change qui on est, à partir du nouveau regard que l’on décide de porter sur notre histoire et des choses que l’on décide de s’apporter soi même, puisque personne ne l’avait fait auparavant. On se créer ainsi de nouvelles possibilités d’être, d’agir et de réagir.
Cessons de nous raconter notre histoire avec fatalité, comme quelque chose de figé dans le temps, notre vie se déroule en tout temps, ici et maintenant. Elle est la somme des décisions que l’on prend pour créer la suite de l’histoire, une histoire qu’on se racontera « demain » et qui comprendra les choix que l’on aura fait aujourd’hui …
Nous pouvons décider de reconsidérer notre histoire, de faire « comme si », même si on sait que c’est pour de faux, le temps d’adopter de nouvelles aptitudes. Et nous avons la responsabilité d’apaiser notre histoire, pour enfin triompher sur les drames qui l’ont composé.
Réparer ses blessures du passé, c’est reprendre prise sur son présent pour choisir sa vie en conscience. C’est apporter un regard neuf sur sa valeur personnelle pour retrouver confiance en soi et une meilleure estime de soi.
Pour réussir une régression en âge ou en vie, il faut garder en tête que ce qui importe, ce n’est pas ce qui s’est passé, mais ce que nous en faisons à présent (au présent) !
L’important, ce n’est pas ce qu’on a fait de moi, mais ce que je fais moi-même de ce qu’on a fait de moi. Jean Paul Sartre
Véronique DUCREUX,
Formatrice en thérapies brèves, PNL et Hypnose + Méthode SEDONA
Thérapeute à Orchies (59310) ou en visioconsultation