Prendre conscience
Vous aussi, vous sentez qu’il est grand temps de sortir des schémas et processus d’autosabotage ? Vous sentez que vous vous êtes suffisamment réduit à cause des jugements et critiques que l’on avait porté sur vous, vous avez des pensées déprimantes, décourageantes, démotivante qui vous collent à la peau, et que vous entretenez malgré vous ?
L’autosabotage est, la plupart du temps, lié au fait de mal penser (par exemple : je n’y arriverais jamais, c’est impossible, c’est trop risqué), et de penser du mal de soi (du type : je suis nulle, je ne mérite pas) ! Cela conduit à des mécanismes inconscient menant à l’échec.
Rappelez vous, ce que l’humain a tendance à vouloir plus que tout, car cela le « rassure » en le confortant dans son modèle du monde qui lui semble alors stable et fiable, c’est avoir raison ! C’est pour cela que nos croyances limitantes et nos peurs nous emprisonnent, et que nous peinons souvent à nous en extraire. Nous préférons, bien souvent, les valider et nous dire « je le savais » plutôt que de les remettre en question. C’est quand nous prenons conscience de nos limites et que nous observons sans jugement nos apprentissages et nos pensées que nous pouvons les transformer.
Pour en finir avec l’autosabotage, il faut commencer par prendre conscience des pensées qui nous collent à la peau, et ensuite prendre la décision de se sortir de là, de vivre une vie plus en adéquation avec ce que nous souhaitons, avec qui nous sommes. Nous pouvons alors enfin avancer sérieusement dans nos projets, même les plus fous.
C’est sur cela que porte l’exercice que je vous propose à la fin de cet article.
Grandir
Vous en avez marre de rater des opportunités car vous ne vous sentez pas à la hauteur ? de vous mettre dans des situations impossibles parce que, même si vous savez que vous faites fausse route, c’est plus fort que vous ? Vous n’écoutez jamais votre intuition, votre voix intérieur, vous ne vous faites pas assez confiance ?
Il est temps de vous foutre la paix et de vous laisser grandir !
Oui, vous laisser grandir ; car il y a fort à parier que c’est de cela qu’il s’agit : une part de vous n’y arrive pas à grandir et à s’émanciper de ce qu’elle croit que l’on attend d’elle. Elle continue à répondre à des injonctions et des attentes qui ne sont pas réellement les vôtres. Vous devez aider cette part de vous à se faire une place plus confortable et plus cohérente avec votre vraie nature.
Vous connaissez peut être l’histoire de l’enfant à qui on a toujours dit qu’il était maladroit, qui a fini par le devenir ? Il avait tout simplement fini par accepter de penser que cela faisait parti de son identité (que c’était ce qu’il était censé être, pour répondre au monde plein de certitudes qui l’entoure) !
Un enfant à qui on dit assurément qui il est (et ce qu’il doit faire) a de grandes chances de le devenir, et finira par se sentir coincé si cela ne ressemble pas à ce qu’il pense être ou à ce qu’il veut. Il risque, pour finir, d’adopter inévitablement des comportements qui ne lui conviennent pas et qui le mèneront à des échecs personnels, professionnels ou relationnels. Ces comportements destructeurs sont comme autant d’appels « à l’aide » de l’enfant que vous étiez, ou de toute autre part blessée qui appartient au passé.
[ l'enfant illustre bien le passé, c'est pour cela que je parle souvent d'enfant intérieur, mais il peut s'agir d'un adolescent, ou de vous la semaine dernière si vous avez subit une agression ou un choc émotionnel. L'idée est de remettre de la vie et du mouvement en votre faveur, dans ce moment qui vous a fait sentir que vous étiez incapable de choisir pour vous ]
Apprendre
Quand vous dites « je suis nul(le) », « c’est trop dur », « j’aimerais, mais je ne peux pas », « je ne mérite pas », « je n’ai pas assez », « c’est trop tard », « j’aurais aimé » ; quand vous cultivez les remords ou les regrets : comprenez que vous êtes victime de vous même.
Et je ne veux pas vous entendre dire que c’est de votre faute ; vous ne gagnerez rien en continuant à vous taper dessus : la culpabilité, c’est de l’autosabotage ! En culpabilisant à outrance, vous alimentez le processus … Ce qu’il faut pour grandir, c’est partir des choses qui sont, et choisir ce qu’on en fait.
« Le passé est passé » – Elsa, La Reine des Neige
Vous avez la possibilité d’apprendre de votre histoire, aussi difficile soit-elle, et de grandir à partir de celle-ci. Votre histoire vous permet d’apprendre qui vous êtes et ce qui compte réellement pour vous. Votre histoire vous permet de changer L’Histoire, ou de la préserver. Votre histoire vous donne le choix, aujourd’hui. Cela ne minimise ni votre problème, ni votre souffrance. Cela signifie juste qu’il est temps de reprendre votre pouvoir de choisir la vie que vous voulez, et de vous l’offrir.
Si vous ignorez ce que vous êtes capable de faire, et que vous n’avez pas intégré l’idée qu’il est possible de changer la donne, il ne tient qu’à vous de commencer à vivre de nouvelles expériences qui vous permettront de prendre conscience de vos capacités insoupçonnées jusqu’alors.
Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est juste cela : vivre une expérience !
Projetez vous dedans ! Au pire, cela ne vous plait pas et vous ferez comme si rien ne s’était passé, vous aurez juste perdu un peu de temps. Au mieux, vous prenez conscience de vous, et vous envoyez valser pour de bon, durablement, tout ce qui vous empêche de vous sentir libre. Ainsi que de ce « truc » qui vous fait faire des choses qui ne vont pas dans votre intérêt.
Si vous ressentez des émotions en le faisant, souhaitez leur les bienvenues, elles sont Votre vérité. Elles sont votre moyen de vous reconnaître. Les émotions ne sont pas faites pour que l’on s’y accroche, ni pour que l’on s’en effraie, mais pour qu’on les observe et que l’on s’interroge sur ce qu’elles nous indiquent à notre sujet. Une fois le message entendu, elles font leur chemin et ne vous incommodent plus. Si elles restent, c’est que vous n’avez pas saisi le message, continuez à écouter !
Ne les jugez pas ; ne les repoussez pas. Observez. Ecoutez ! Elles vous reflètent avec précision.
Pour résumer :
« Je suis nul(le) », « je ne peux pas », « c’est trop dur », « je vais encore rater », « je ne suis pas à la hauteur », « je n’ai pas assez de temps / d’argent / de forces / de capacités », « ce n’est pas pour moi », « personne ne me donnera cette chance », « je ne mérite pas », « c’est plus fort que moi », « je ne peux pas m’en empêcher », « je n’ai pas le choix » …
Vous vous dites cela ? Mettez un terme à cette pollution de l’esprit !
« Tu peux mieux faire », « tu ne devrais pas », « tu es maladroit », « tais toi », « tu fais vraiment n’importe quoi », « ne fais pas ci », « ne fais pas ça » …
Combien de fois avez vous entendu ces phrases ? Vous étiez probablement juste un enfant quand cela a commencé. Combien de fois continuez vous à vous les répéter, sans plus avoir besoin de personne ? Qui continue à vous les rabrouer (et qu’il est temps de remettre à sa place) ?
Remettez au passé ce qui appartient au passé et rendez aux autres ce qui leur appartient !
Libérez vous, choisissez votre vie, réalisez vous sans complexes.
Ne vous mettez plus à vous même des bâtons dans les roues …
Devenez votre meilleur allié. Vous êtes un atout plein de ressources !
La méthode Sedona est incroyable pour tout cela ; mais pour ce qui est des jugements et des pensées avec lesquels vous vous pourrissez vous-même la vie, le protocole proposé ci dessous peut déjà largement aider.
Moi il m’a sorti d’une situation pénible de manière surprenante, que je vous partage, mais que je vous invite à ne lire qu’après avoir fait le protocole pour vous, afin de ne pas influencer la seule intuition à laquelle vous devez vous fier : la vôtre !
Véronique DUCREUX,
Formatrice en thérapies brèves, PNL et Hypnose + Méthode SEDONA
Thérapeute à Orchies (59310) ou en visioconsultation